De bons présages

Comment deux envoyés spéciaux sur Terre, Aziraphale (ange, bibliophile et libraire à mi-temps) et Rampa (démon, lunettes noires, Bentley et bottes en peau de serpent), décident de faire capoter l’Apocalypse qu’ils sont chargés par leurs patrons respectifs, Dieu et Satan, de déclencher en 1999 à Londres…

Un roman irrésistible, délirant, désopilant et truffé de références musicales, télévisuelles ou de films de série B, qui a inspiré la série Amazon Prime, Good Omens.

Ça commence bien

Truffé de références de la pop culture et d’anachronismes désopilants, ce roman de Terry Pratchett et Neil Gaiman lu par Stéphane Ronchewski démarre sur les chapeaux de roues, en nous offrant une histoire biblique un brin blasphématoire et bourrée de sarcasme. La voix ironique et modulable de Stéphane Ronchewski, en plus de nous faire mourir de rire, apporte du dynamisme à la narration, passant de dure et rock n’roll pour le démon Rampa à douce et réservée pour l’ange Aziraphale. Les premiers chapitres font parfaitement leur travail puisqu’ils donnent envie d’en apprendre plus sur cette amitié hors du commun qui semble se créer entre ange et démon et surtout sur cette apocalypse supposée inévitable qui pointe le bout de son nez. Ce roman est finalement une ode au genre humain plus que décalée et pleine d’humour. D’ailleurs, comme le dit le narrateur lui-même :

« On comprendra peut-être mieux les affaires humaines s'il est clairement dit que ce ne sont pas des gens fondamentalement bons ou fondamentalement mauvais qui sont à l'origine des plus grands triomphes ou des plus grandes tragédies de l'Histoire, mais des gens fondamentalement humains. »

Sur ce, il est temps pour moi de retourner à mon écoute car il me tarde de savoir si l’antéchrist accomplira sa mission !