L'Argent des autres

[Gaboriau] a exploré tout ce qui allait faire le roman policier : le mystérieux, le suspense,

MEURTRES, VOLS, TRAHISONS : LES EFFETS DÉLÈTERES DE L'APPÂT DU GAIN. 

Dans cette famille bourgeoise et rangée du second empire, la soirée s'annonce des plus tranquilles : Vincent Favoral, caissier de la banque Thaller, reçoit quelques habitués à dîner en famille. Elle vire au drame lorsque Thaller fait irruption en accusant Favoral de détournement de fonds. Favoral paniqué, et encouragé par son patron à se soustraire à la police, s'enfuit. C'est la stupéfaction parmi les convives. Favoral passait en effet pour un homme probe et ordonné, scrupuleux jusqu'à l'excès. Est-il tombé dans un guet-apens ? Pourquoi, s'il est coupable, Thaller ne l'a-t-il pas livré à la police ? Des proches de Favoral sont bien décidés à faire la lumière sur cette mystérieuse affaire. En marge des enquêtes de Monsieur Lecoq, 

« L'Argent des autres » est un roman judiciaire à la tonalité plus sociale, qui dénonce les turpitudes et les excès de l'argent facile. Rebondissements, suspens : Émile Gaboriau, y démontre, une fois encore, sa prodigieuse maîtrise du roman d'aventures.