L'odyssée fantastique de Philippe d'Arc dit "la pucelle"

Qui était vraiment Jeanne d’Arc ? 
 
Etait-il plausible qu’une jeune fille de 17 ans, sachant à peine diriger un cheval, se lance en plein hiver pendant onze jours sur les routes de France, ravagées par les pillards de grands chemins ? Jeanne de Domrémy ne parlait que le patois de son village et ne savait manier ni l’épée ni l’arbalète. Ses seules armes étaient sa foi religieuse inébranlable et sa fougue à entraîner les hommes. Cela pouvait-il suffire ?  
 
Après sa mort sur le bûcher, des rumeurs vont circuler. Et si cette ‘’Jeanne la Pucelle’’ n’était pas une obscure paysanne, pieuse et inspirée, mais plutôt une femme habituée au combat ? Et pourquoi pas aussi Philippe d’Orléans, le plus jeune frère de Charles VII, un bâtard de la Reine Isabeau de Bavière, déclaré mort-né, enterré à Saint-Denis, dont on n’a jamais retrouvé le squelette ? Caché à Domrémy, éduqué et entraîné aux armes, pourquoi ne serait-il pas venu au secours de son frère timoré et si peu courageux ? Sur les conseils de l’énergique Yolande d’Aragon, belle-mère et conseillère de Charles VII, pourquoi ne se serait-il pas fait passer pour une sainte femme, afin de déstabiliser l’ennemi tout en exauçant les superstitions du peuple ? 
 
L’histoire de Philippe d’Orléans que nous vous contons est une interprétation (parmi d’autres), que nous ne voulons en aucun cas affirmer comme véridique. Tout au long de l’Histoire de France, se sont créés de nombreux mythes, de faux récits, pour cacher des faits souvent peu avouables. Ce n’est pas nouveau et même aujourd’hui, nos dirigeants sont loin de nous dire toutes les vérités. 
 
Même si Jeanne d’Arc n’était pas une femme, il n’est pas interdit de penser que Yolande d’Aragon, certes tenue dans l’ombre mais maniant fermement les rênes du pouvoir, ait pu influencer le cours des événements. Alors effectivement ce serait bel et bien une femme qui a sauvé notre pays. Ainsi parfois, les légendes peuvent révéler d’autres réalités...