Né sous une bonne étoile

À l’école, il y a les bons élèves… et il y a Gustave.
 Depuis son radiateur au fond de la classe, Gustave rêve. Le garçon aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, malheureusement ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne.
 Pourtant, Gustave est travailleur. Mais contrairement à ses camarades ou à Joséphine, sa grande soeur pimbêche et première de classe, les leçons ne rentrent pas. Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe et à le croire fainéant.
 À force d’entendre qu’il est un cancre, Gustave finit par s’en convaincre, sans imaginer qu’une rencontre peut changer le cours des choses.
 Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté…
 
 Un roman universel, vibrant d’humour et d’émotion lu avec maestria par François Berland.

Ce que les lecteurs ont aimé

Le contexte que l’auteure Aurélie Valognes expose dans Né sous une bonne étoile est celui du système scolaire, des méthodes d'apprentissage, du rôle des professeurs dans la vie des  écoliers. Une thématique sur les discriminations subies à l’école, le poids du jugement des autres qui conduit les enfants à se renfermer sur eux-mêmes.
 L’histoire est touchante dans le sens où les lecteurs s’identifient au personnage de Gustave. Chacun connaît quelqu'un qui a vécu la même situation que ce petit garçon laissé sur le côté à l'école, relégué parmi les irrécupérables. Chacun se souvient qu'une rencontre avec un professeur peut parfois change le tracé d'une vie, comme celle du petit Gustave transformé par les méthodes pédagogiques "incongrues" de Mlle Bergamote.
 Une leçon de vie liée à l'entraide entre professeurs et élèves, au dépassement de soi et à la main tendue aux jeunes pour les réconcilier avec l'école.