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Bernard Pivot

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Bernard Pivot est un journaliste français, animateur d'émissions culturelles à la télévision.

Il naît le 5 mai 1935 à Lyon, de parents épiciers, Charles Pivot et Marie-Louise Dumas. Durant la Seconde Guerre mondiale, son père est fait prisonnier en Allemagne, et sa mère se replie dans la maison familiale, à Quincié-en-Beaujolais, où Bernard Pivot va à l'école de l'âge de 6 à 10 ans1. En 1945, Charles Pivot revient et la famille retourne à Lyon, avenue du Maréchal-Foch dans le 6e arrondissement, reprendre leur commerce. À 10 ans, Bernard est placé en pension religieuse au pensionnat Saint-Louis. Il s'y découvre une passion pour le sport, ce qui fera « oublier » à ses maîtres sa médiocrité dans les autres matières, à l'exception du français et de l'histoire.

Lycéen puis étudiant en droit à Lyon, le jeune Bernard Pivot s'inscrit ensuite à Paris au Centre de formation des journalistes (CFJ) en 19551. Il y rencontre sa future épouse, Monique Dupuis, avec qui il aura deux filles, Agnès et Cécile, et en sort vice-major de sa promotion. Après un stage au Progrès, à Lyon, il se forme au journalisme économique pendant un an, puis entre au Figaro littéraire en 1958. En 1959, son seul roman, L'Amour en vogue, est édité par Michel Chrestien, chez Calmann-Lévy.

De 1970 à 1973, il tient une chronique quotidienne mi-sérieuse mi-comique à la radio (sur Europe 1), sans hésiter à aborder des sujets politiques, ce que n'apprécie que modérément le président de la République Georges Pompidou. En 1971, le Figaro littéraire disparaît et Bernard Pivot devient chef de service au Figaro. Il démissionne en 1974 après un désaccord avec Jean d'Ormesson. Jean-Louis Servan-Schreiber lui propose alors un projet de magazine qui débouche, un an plus tard, sur la création du magazine Lire.

Entre-temps, il anime, à partir d'avril 1973, Ouvrez les Guillemets, sur la première chaîne. En 1974, l'ORTF éclate et Bernard Pivot lance l'émission Apostrophes, dont le premier numéro est diffusé sur « Antenne 2 » le 10 janvier 1975 en remplacement de l'émission de Marc Gilbert, Italiques, dans laquelle il avait fait sa première apparition. Le 18 juin 1976, il invite l'éditeur Jean-Jacques Pauvert qui publie les Mémoires d'un fasciste de Lucien Rebatet et Pivot conclue l'émission en s'exclamant "Vive la liberté !". Cette émission s'arrête en 1990, et Bernard Pivot crée Bouillon de culture, qui cherche à s'intéresser à un horizon plus large que les seuls livres (mélange de littérature, de cinéma et d'art). La dernière émission, en juin 20014, est un événement dans le monde de l'édition et des médias.

En 1987, il obtient le Prix Henri Desgrange de l'Académie des sports pour ses chroniques sportives.

Il a également tenu quelque temps dans Le Point une chronique souvent spirituelle, mais dont le titre pouvait agacer plus d'un lecteur : « Riez, nous ferons le reste ».

De janvier 2002 à décembre 2005, Bernard Pivot s'ouvre à la rencontre d'étrangers qui ont choisi d'ajouter la culture et la langue françaises à leur propre culture originelle. Cette émission, intitulée Double je, est diffusée une fois par mois sur France 2 le dimanche soir.

Il est également chroniqueur littéraire au Journal du dimanche.

Le 5 octobre 2004, il est le premier non-écrivain à être élu à l'Académie Goncourt. L'importance de sa place dans le monde de la critique littéraire explique cette exception.

En 2008, on le revoit sur TF1 pour une émission spéciale, Français, la Grande interro! avec Laurence Boccolini et Jean-Pierre Foucault, dans le rôle d'arbitre et de "maître" expliquant les règles de grammaire et tout ce qu'il faut savoir sur chacune des réponses.

Il obtient le prix Alphonse Allais en 2009.

Il parraine, lors de la soirée Bal à la page qui clôture le Festival du livre en tête 2012, le prix Livres en Tête, catégorie libertin, avec l'actrice Katsuni.

… mais la vie continue

Indisponible à la vente
  • De Bernard Pivot
  • Lu par Jean-Michel Ribes
  • Édité par Audiolib