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Farida


  • De Monia Mazigh
  • Lu par Elkahna Talbi
  • Édité par Éditions David
  • Tout public
  • Version : Integrale
  • 11h 1min
Téléchargement audio mp3
  • À écouter sur votre mobile, ou sur n’importe quel autre support
  • Fichier MP3 haute qualité, sans DRM
  • Sans engagement ni abonnement
Prix éditeur 19,99 €
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Présentation du livre audio

À travers le récit d'une femme atypique qui a su défendre son indépendance, Monia Mazigh nous fait voir avec beaucoup de réalisme le modèle patriarcal qui conditionnait la société tunisienne au siècle dernier.

Coup de cœur libraire


Monia Mazigh dresse le portrait de Farida, une femme tunisienne musulmane dans le contexte tumultueux d'une Seconde Guerre Mondiale qui se profile. Farida, qui sait lire en arabe et en français. Farida, qui rêve d'être institutrice. Farida, qui désire plus que tout la liberté et l'indépendance. Mais ce qui l'attend, c'est le mariage forcé avec son cousin Kamel, violent et volage, ainsi que la maternité, toujours sous le joug des hommes. Que ce soit en famille ou en société, le patriarcat maintient une pression constante sur les femmes et leur enlève toute possibilité de s'émanciper.

Celle qui me protégeait des ordres impérieux de mon père était partie. Elle a laissé une lésion béante dans mon cœur, que personne ne pourrait guérir. Ommi n'était plus là. Mes tantes sont venues la remplacer. Elles sont gentilles, mais elles ne sont pas comme Ommi. Elles voulaient que je me marie et que je sois sage.
Farida nous parle de courage, de détermination face à une culture de silence, d'effacement et d'obéissance. A travers son histoire poignante, mais aussi celle de sa cousine Fatma et sa belle-fille Jouda, se dessine l'histoire de millions de femmes. C'est aussi le récit d'une sororité à toute épreuve que nous livre Monia Mazigh. Mais l'histoire intime de Farida, Fatma et Jouda fait écho à une histoire politique, celle d'un pays qui peine à prendre son indépendance à cause du poids du colonialisme français. C'est un esclavage double que  les femmes tunisiennes, à petite et grande échelle.

Tous les hommes de notre famille, mon père, mon frère Habib, et même son propre frère Kamel, se méfiaient de Fatma. Ils la trouvaient trop dangereuse, avec son comportement parfois effronté, son intelligence vive et son aisance avec les gens. Fatma semblait les menacer, mais je ne comprenais pas trop comment.
La plume sensible et détaillée de Monia Mazigh retrouve dans la voix d'Elkahna Talbi toute sa volupté, et nous transporte dans les souvenirs de Farida, bons et mauvais. On y découvre, non sans émotion, un attachement fort à la culture et aux traditions malgré tout le poids que celles-ci impose aux femmes.

L'une des robes ressemblait à celle que Fatma portait : la taille serrée et des boutons sur la poitrine, des petites manches qui cachaient à peine ses bras, et une jupe qui arrivait aux genoux. J'étais abasourdie. Je me trouvais en face d'une fille qui ne connaissait pas un mot en français, mais qui s'inspirait d'images sur du papier froissé pour se confectionner une robe.
Coup de cœur libraire
Monia Mazigh dresse le portrait de Farida, une femme tunisienne musulmane dans le contexte tumultueux d'une Seconde Guerre Mondiale qui se profile. Farida, qui sait lire en arabe et en français. Farida, qui rêve d'être institutrice. Farida, qui désire plus que tout la liberté et l'indépendance. Mais ce qui l'attend, c'est le mariage forcé avec son cousin Kamel, violent et volage, ainsi que la maternité, toujours sous le joug des hommes. Que ce soit en famille ou en société, le patriarcat maintient une pression constante sur les femmes et leur enlève toute possibilité de s'émanciper.
Celle qui me protégeait des ordres impérieux de mon père était partie. Elle a laissé une lésion béante dans mon cœur, que personne ne pourrait guérir. Ommi n'était plus là. Mes tantes sont venues la remplacer. Elles sont gentilles, mais elles ne sont pas comme Ommi. Elles voulaient que je me marie et que je sois sage.
Farida nous parle de courage, de détermination face à une culture de silence, d'effacement et d'obéissance. A travers son histoire poignante, mais aussi celle de sa cousine Fatma et sa belle-fille Jouda, se dessine l'histoire de millions de femmes. C'est aussi le récit d'une sororité à toute épreuve que nous livre Monia Mazigh. Mais l'histoire intime de Farida, Fatma et Jouda fait écho à une histoire politique, celle d'un pays qui peine à prendre son indépendance à cause du poids du colonialisme français. C'est un esclavage double que les femmes tunisiennes, à petite et grande échelle.
Tous les hommes de notre famille, mon père, mon frère Habib, et même son propre frère Kamel, se méfiaient de Fatma. Ils la trouvaient trop dangereuse, avec son comportement parfois effronté, son intelligence vive et son aisance avec les gens. Fatma semblait les menacer, mais je ne comprenais pas trop comment.
La plume sensible et détaillée de Monia Mazigh retrouve dans la voix d'Elkahna Talbi toute sa volupté, et nous transporte dans les souvenirs de Farida, bons et mauvais. On y découvre, non sans émotion, un attachement fort à la culture et aux traditions malgré tout le poids que celles-ci impose aux femmes.
L'une des robes ressemblait à celle que Fatma portait : la taille serrée et des boutons sur la poitrine, des petites manches qui cachaient à peine ses bras, et une jupe qui arrivait aux genoux. J'étais abasourdie. Je me trouvais en face d'une fille qui ne connaissait pas un mot en français, mais qui s'inspirait d'images sur du papier froissé pour se confectionner une robe.

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  • Éditeur : Éditions David
  • Réalisation : Voix seule
  • Date de production : 2024
  • Langue des sources audio : Français
  • EAN : 9782895978701

Farida
  • De Monia Mazigh
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