Pallas. Tome 1

Dans le ventre de Troie

De Marine Carteron
Lu par Lara Suyeux
Édité par Actes Sud
Jeunesse
Version : Integrale
7h 45min

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Prix éditeur 17,99 €

Présentation du livre audio

« Chante, Pallas, comment Zeus t'arracha aux bras de ta sœur pour te jeter sur la terre inféconde. Comment il éleva de hautes murailles pour te séparer d’Athéna, et la colère qui saisit la déesse. Chante, Pallas, les noms des mortelles et des immortelles qui furent sacrifiées pour te libérer du ventre de Troie. Chante, fille de Triton, la vengeance d’Athéna. » Marine Carteron, autrice des Autodafeurs, Génération K et Dix, revisite la mythologie grecque au travers du regard des déesses et des mortelles. Une trilogie qui lève le voile sur ce qu’Homère nous a caché : les véritables causes des guerres de Troie.

Coup de cœur libraire

Athéna et Hésione, déesse et prêtresse, sont liées par un pacte. Si Hésione parvient à sortir Pallas, soeur de lait d'Athéna, du ventre de Troie, alors la déesse lui offrira sa protection. C'est sans compter sur la guerre aux portes de la cité...

Si vous avez lu ou écouté Galatée ou Circé de Madeline Miller et n'êtes pas en reste, Pallas de Marine Carteron vous plaira sans aucun doute. Pour les adolescents mais pas seulement, le livre audio traite d'un épisode peu connu de la mythologie grecque : les prémices de la chute de Troie. Seulement c'est à travers les yeux des femmes qui y ont contribué que nous assistons à ce complot entre dieux et humains. Un nouveau point de vue passionnant pour qui s'intéresse de près ou de loin à la mythologie grecque.

Les regards sont concentrés sur les chars, les chevaux et les princes qui les conduisent. Un spectacle qui sera chanté par les poètes et peint sur les larges cratères aux belles anses. Pourtant, le spectacle le plus intéressant, celui pour lequel aucun aède ne composera de poème, aucun peintre ne prendra son pinceau, se déroule ailleurs ; sur le visage des femmes qui entourent Hésione, celles assises au premier rang.Trois visages et autant de récits, ceux des combats des femmes, ceux dont on ne parle pas.

Jamais pompeux ou incompréhensible, Pallas invite son audiolecteur.ice à découvrir ou redécouvrir un pan entier de la mythologie. Le monde qui s'ouvre à nous est peuplé de créatures fascinantes et dangereuses. Mais le véritable danger se cache dans les détails, dans les alliances, dans les trahisons. L'intrigue, qui débute avec un moment fort, ne faiblit pas jusqu'à l'apothéose finale.

Les armes ont des oreilles et, bien mieux que les hommes, elles connaissent le chant de la guerre.

L'écriture de Marine Carteron est documentée, précise. Son style, majestueux et poétique. A plusieurs reprises on croirait lire des vers dignes de l'Odyssée. C'est Lara Suyeux qui les déclame, et sa voix prend tantôt accents de grandeur, tantôt pointes de frustration humaine. Elle interprète avec passion Hésione comme Athéna, mais aussi la grande oubliée de l'Histoire, Pallas.

Je frôle sa hanche blanche, ses mains embrassent le vide, et je tombe sur la berge du lac dans une gerbe d'eau verte.-J'ai gagné ! exulte Athéna en se jetant sur mon dos, sauf que je suis une Naïade.-Que tu crois !Avant qu'elle m'impose sa loi, je glisse entre ses jambes, m'échappe comme un poisson de la main d'un enfant. Elle rit ; un rire de cascades descendant d'une montagne, un rire qui éclabousse le ciel, fait gonfler les nuages et pâlir le soleil. Le rire d'Athéna. Je plonge dedans. Dans le lac, dans le rire.

Coup de cœur libraire

Les regards sont concentrés sur les chars, les chevaux et les princes qui les conduisent. Un spectacle qui sera chanté par les poètes et peint sur les larges cratères aux belles anses. Pourtant, le spectacle le plus intéressant, celui pour lequel aucun aède ne composera de poème, aucun peintre ne prendra son pinceau, se déroule ailleurs ; sur le visage des femmes qui entourent Hésione, celles assises au premier rang.Trois visages et autant de récits, ceux des combats des femmes, ceux dont on ne parle pas.

Les armes ont des oreilles et, bien mieux que les hommes, elles connaissent le chant de la guerre.

Je frôle sa hanche blanche, ses mains embrassent le vide, et je tombe sur la berge du lac dans une gerbe d'eau verte.-J'ai gagné ! exulte Athéna en se jetant sur mon dos, sauf que je suis une Naïade.-Que tu crois !Avant qu'elle m'impose sa loi, je glisse entre ses jambes, m'échappe comme un poisson de la main d'un enfant. Elle rit ; un rire de cascades descendant d'une montagne, un rire qui éclabousse le ciel, fait gonfler les nuages et pâlir le soleil. Le rire d'Athéna. Je plonge dedans. Dans le lac, dans le rire.